7 octobre 2009
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15:09
Extraits du témoignage :
A peine arrivés à Koumpentoum dans la famille d’Aïssatou nous baignons déjà dans le cru...
Notre arrivée n’est pas passée inaperçue dans le village d’environ 10.000 âmes, il faut dire que le 4x4 était plein ! Et, comme l’année précédente, la cour s’est remplie petit à petit. Les petits bobos à soigner, surtout les yeux et les pieds et le contrôle de tension...
C’est là que nous avons vu dès le premier soir une jeune fille (Mamouna) venue à pied (on l’a su par la suite, d’environ 2 km !!) nous montrer sa jambe très abîmée, en fait l’os, le tibia, sortait en dessous de son genou en dehors des chairs en angle droit, pourri, cassé...
Voir les photos (attention aux âmes sensibles !)
Aïssatou l’a prise à part, a nettoyé un peu et surtout l’a prise en charge psychologiquement... Là, sur le vif a été décidé la visite à Tambacounda dès le lundi, à l’hôpital régional. Aïssatou a préparé 3 cartons de matériel pour l’hôpital et nous voilà en route. Yvon, le chauffeur, Patrick à ses côtés, Aïssatou, la jeune fille et la maman derrière. Nicole et moi dans le coffre assises le dos contre le siège arrière et les pieds calés sur la portière du coffre.
Route de Koupentoum - Tamba : durée 3 h 300 pour 130 km.
Nous étions bien dans le coffre, en effet la jeune et sa maman n’arrêtaient pas de vomir (malades en voiture) à force d’être ballotées dans ces ornières qui n’en finissent pas...
A Tamba, le chirurgien a pris la jeune fille en charge, gratuit... C’est là que nous avons respiré et pris le chemin de retour à Koumpentoum après une légère collation (5 h dans l’autre sens !).
A notre surprise, 3 jours après, la jeune fille est rentrée à Koumpentoum, en effet il manquait l’argent de la prise de sang, 17000 F. CFA... il fallait que les deux femmes rentrent au village pour essayer de réunir la somme... quelle galère ! pour ces gens...
Aïssatou prévenue par téléphone a réglé le problème de l’argent. Normalement le chirurgien a promi (par téléphone aussi) d’opérer la jeune fille et c’est ce matin le 05/02/2008 qu’a lieu l’opération...
Rien n’est simple ici. Il y a tout ce qu’il faut en apparence mais tout est si compliqué !
En ce qui me concerne c’est la deuxième expérience à Koumpentoum. Nous avons passé un bon séjour très enrichissant et je dis vivement à l’année prochaine. Le puits fini... les femmes vont pouvoir peut-être cultiver des légumes toute l’année plutôt que de porter les bassines d’eau sur leur tête... 800 m... à chaque fois 20 L... faites le calcul !
A peine arrivés à Koumpentoum dans la famille d’Aïssatou nous baignons déjà dans le cru...
Notre arrivée n’est pas passée inaperçue dans le village d’environ 10.000 âmes, il faut dire que le 4x4 était plein ! Et, comme l’année précédente, la cour s’est remplie petit à petit. Les petits bobos à soigner, surtout les yeux et les pieds et le contrôle de tension...
C’est là que nous avons vu dès le premier soir une jeune fille (Mamouna) venue à pied (on l’a su par la suite, d’environ 2 km !!) nous montrer sa jambe très abîmée, en fait l’os, le tibia, sortait en dessous de son genou en dehors des chairs en angle droit, pourri, cassé...
Voir les photos (attention aux âmes sensibles !)
Aïssatou l’a prise à part, a nettoyé un peu et surtout l’a prise en charge psychologiquement... Là, sur le vif a été décidé la visite à Tambacounda dès le lundi, à l’hôpital régional. Aïssatou a préparé 3 cartons de matériel pour l’hôpital et nous voilà en route. Yvon, le chauffeur, Patrick à ses côtés, Aïssatou, la jeune fille et la maman derrière. Nicole et moi dans le coffre assises le dos contre le siège arrière et les pieds calés sur la portière du coffre.
Route de Koupentoum - Tamba : durée 3 h 300 pour 130 km.
Nous étions bien dans le coffre, en effet la jeune et sa maman n’arrêtaient pas de vomir (malades en voiture) à force d’être ballotées dans ces ornières qui n’en finissent pas...
A Tamba, le chirurgien a pris la jeune fille en charge, gratuit... C’est là que nous avons respiré et pris le chemin de retour à Koumpentoum après une légère collation (5 h dans l’autre sens !).
A notre surprise, 3 jours après, la jeune fille est rentrée à Koumpentoum, en effet il manquait l’argent de la prise de sang, 17000 F. CFA... il fallait que les deux femmes rentrent au village pour essayer de réunir la somme... quelle galère ! pour ces gens...
Aïssatou prévenue par téléphone a réglé le problème de l’argent. Normalement le chirurgien a promi (par téléphone aussi) d’opérer la jeune fille et c’est ce matin le 05/02/2008 qu’a lieu l’opération...
Rien n’est simple ici. Il y a tout ce qu’il faut en apparence mais tout est si compliqué !
En ce qui me concerne c’est la deuxième expérience à Koumpentoum. Nous avons passé un bon séjour très enrichissant et je dis vivement à l’année prochaine. Le puits fini... les femmes vont pouvoir peut-être cultiver des légumes toute l’année plutôt que de porter les bassines d’eau sur leur tête... 800 m... à chaque fois 20 L... faites le calcul !